Actualité n°14 : Université de Printemps avec l’asbl Lire et Ecrire (6-10 avril 2020) : SUPPRIME =>CONFINEMENT OBLIGE

Actualité n°14 : Université de Printemps avec l’asbl Lire et Ecrire (6-10 avril 2020) : SUPPRIME =>CONFINEMENT OBLIGE

Pour en savoir plus : http://www.lire-et-ecrire.be/Lire-ecrire-creer-de-l-ecrire-au-dire-et-vice-versa

Lire Ecrire Créer : De l’écrire au dire, et vice-versa

5 journées à vivre collectivement autour de l’écrit et de l’oralité

Formation aux ateliers d’écriture pour les formateurs en alphabétisation, et plus largement à tous ceux qui animent des groupes et s’intéressent à l’écriture et à la création.

Lire et écrire font un tout, alors mener des ateliers d’écriture en alpha, pourquoi ?

Au-delà de leurs effets immédiats sur les apprenants (plaisir de partager les mots, (re)construction de l’estime de soi, complémentarité à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture), il y a la reconnaissance par soi et par les autres de la capacité de chacun à exprimer une pensée, une sensibilité, une histoire.

Avec l’écriture, nous complexifions notre pensée en la frottant à une lecture plurielle du monde par des textes qu’on lit et ceux que l’on va écrire.

L’atelier devient un lieu où l’écriture porte la voix de ceux que l’on n’entend pas dans l’espace public, l’écriture mène à l’action.

L’atelier est un laboratoire où l’on peut ensemble plonger autrement dans la langue, où il est possible de s’enrichir des langues des participants. Il est un bain de cultures. Entre oralité et écriture, qu’inventer pour que chacun et le groupe s’approprient des pratiques à la fois anciennes et très contemporaines ?

Mettre en place des temps d’écriture, qu’ils soient courts ou longs, c’est aussi franchir une ligne dans le métier de formateur en alpha. En effet, comment articuler l’objectif d’acquérir la maitrise de l’écrit et le projet de l’éducation permanente ? Comment combiner des séquences de natures diverses ? Comment, dans une visée de transformation de société, nourrir le désir d’une utopie et agir localement au plus près des apprenants ?

Objectifs et contenu

Nous aborderons l’atelier d’écriture comme un lieu de production ouvert à tous, un lieu de bienveillance exigeante où on expérimente, où on questionne, où on rit et où on apprend. Un lieu où on se nourrit de la pensée des autres (les membres du groupe, les écrivains, les plasticiens, les slameurs…)

Un lieu que chacun pourra alimenter à sa façon. Un lieu où on construit les valeurs de coopération et d’entraide.

Nous travaillerons :

  • Notre rapport à la création et celui des apprenants en lien avec la notion de visibilité ;
  • Le rapport à la création comme fabrication / réalisation ;
  • Le projet d’écriture (sa nature, son intérêt, sa portée dans le temps) ;
  • Le rapport entre recherche, écriture et savoir ;
  • Le sens (l’analyse réflexive pour revenir sur le vécu de l’atelier, en construire collectivement le sens).

Modalités pédagogiques

Les ateliers proposés seront tour à tour écritures effervescentes et lectures diverses, productions de récits, passages par la poésie, montages de dispositifs et détours par les arts plastiques et autres.

Chaque atelier sera suivi d’une analyse réflexive, moment d’évaluation et de construction du sens de l’activité.

En fin de semaine, un temps sera réservé pour penser collectivement le réinvestissement de la formation.

Deux formules

Cette année, la formation d’accompagnement proposée se déclinera en deux temps séparés. Il est possible de s’inscrire pour le premier temps uniquement ou pour les deux temps consécutifs.

3 jours : (6, 7 et 8 avril) pour questionner le statut de l’atelier d’écriture en alphabétisation, faire des liens entre apprentissage de la langue et projet culturel et politique. Trois journées pour explorer concrètement, entre formateurs, en quoi écriture et arts visuels et de la parole sont un support vivant pour traiter des questions de société.

2 jours : (9 et 10 avril) pour travailler à partir de productions diverses de groupes d’adultes en alphabétisation (éventuellement apportées par les participants du 1er temps) et en identifier les points de vue nouveaux sur le métier de formateur.